C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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1
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     ADMONESTEMENT     
"Avis, conseil" : Pour le bel amonnestement Du bon roy, sanz arrestement, Li duy chevalier la paix firent. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 300). Superflus et oultrageux habis, joyaulx, attours et estat plus que raison, lui deffendra a avoir sur toute riens par l'admonestement de Prudence (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 43). ...et tous telz ammonestemens et aultres bons et vertueux doivent souvent estre fais au filz du prince (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 14).
2
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     AFFINITÉ     
II. -

"Voisin, pays voisin" : ...et cellui estoit le plus auctorisé qui surmontoit en vertu, par quoy dit Valere ces belles paroles : teles choses reconcilioient les seigneurs et joingnoient les affinites. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 36).

3
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     ANCIEN     
-

En partic. empl. subst. "Les anciens" : Et distrent aux ancïens vieulx, Qui les gouvernoient que mieulx Leur vault a Olophernés rendre (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 221). ...ce nous afferme Valere en son livre que parle comment les anciens introduisoient les jeunes en bonnes meurs (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 11).

4
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     ART     
.

[P. oppos. à nature et aux capacités innées] L'art est le singe / la singesse de la nature : ...art est ainsi que la singesse ou le singe de nature, car ainsi comme la singesse ensuit beaucop des manieres de l'omme, suyt art beaucoup des euvres de nature. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 196).

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     ARTISTE     
"Homme de métier, artisan" : ...tout ainsi, ce dit il, est de la chose publique, ostés les laboureurs et les gens de mestier, elle ne se pourroit soustenir. Ains decherroit de tout office de estre homme de mestier que les clercs appellent artistes, quoy que aucuns les prisent peu ; si est il bel et bon et neccessaire, si comme dit est. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 195).
6
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     AUTORISER     
II. -

Part. passé en empl. adj. "Qui a de l'autorité, qui a du crédit, qui est à son avantage" : ...me semble que trestous L'appelloient Monseigneur, Dont vi qu'il ert le greigneur Et le plus autorisie. (CHR. PIZ., Dit Pastoure R., 1403, 240). La fu auttorisee Gliselidis plus que oncques mais, sy fu revestue et paree moult richement. (CHR. PIZ., Cité dames C., c.1404-1407, 909). ...et cellui estoit le plus auctorise qui surmontoit en vertu, par quoy dit Valere ces belles paroles : teles choses reconcilioient les seigneurs et joingnoient les affinités. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 36).

7
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     BAIL1          BAIL2     
"Pouvoir, garde" : Le renom de ma franchise ia espandus en toutes places les gouverneurs de noble attrace avec leurs enfans me pristrent en bail (CHR. PIZ., Avision T., 1405, 79). Si commencerons a dire de la medicine du chief, c'est assavoir du roy ou des princes et ainsi comme nostre euvre se commence au chief, nous prendrons au premier chief de l'aage, c'est assavoir l'enfance du prince qui est nourri soubz le bail des ses parens. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 5).
8
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     BATTURE     
I. -

"Coup, sévices, mauvais traitement" : ...les doivent plus corrigier par bons exemples et paroles introduisans à bonnes meurs que par verberacions ou bateures maistriseuses (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 28). Toutesfoys couvient a l'enfant du prince aultre maniere de faire craindre que par grandes bateures, car par trop aspre voie de courrigier icellui enfant qui est nourri es delices et qui ja sent la grandeur de seigneurie par l'onneur que on lui fait en pourroit en lieu de corection concevoir indignacion, tant aux lettres comme mesmement au maistre, laquele chose seroit a l'empirement de sa discipline et au peril du maistre et peut estre a la santé de l'enfant lequel (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 6-7).

9
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     BOBANCIER     
"Arrogant, présomptueux, suffisant" : Ceste dame d'une grandeur Moult haultaine se contenoit (...) Si sembla bien plaine d'oultrages, Orgueilleuse et moult boubenciere La en tel maintien assise yere. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 105). ...et ne fut nient plus boubencier ne que couvoiteux, ains porta par tele attemprance les honneurs et les estats qu'il ne se paroit point d'eulx, mais paroit eulx de lui. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 40).
10
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     BOITEUX     
"Boiteux" : Et pour ce que icellui estoit clop et boisteux, le commencerent les aultres moult a raprouver et dire qu'il aloit faire. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 131-132).
11
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     BOURGEOIS     
"Bourgeois" : La arrivent tous grans seigneurs (...) Et dient que plus avoir seulent Chevaliers, bourgois, gens d'eglise, Clercs, marchans, peuple de grant guise (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 78). Bourgois sont ceulx qui sont de nacion ancienne en lignages es cités et nom propre, surnom et armes antiques, et sont les principaulx demourans et habitans es villes rentés et herités des maisons et des manoirs, de quoy ilz se vivent purement ; et les appellent les livres qui parlent d'eulx citoiens. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 183).
12
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     BOURGEOISIE     
"Bourgeoisie (dans son acception socio-politique)" : Et est moult belle chose et honnorable quant il y a notable bourgeoisie en une cité, et est grande honneur au pais et grande richesse au prince. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 183-184).
13
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     CAUTELEUSEMENT     
"Par ruse, par habileté" : Mais tant y a qui ont grande mauvaistié et malice pour cauteleusement tapir leurs vices soubz fainte simulacion en ombre et couleur de bien. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 29).
14
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     CENDRE     
"Cendre" : Ainsi souloient mettre en cendre Les corps mors (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 327). ...et au filz Pirrus qu'on lui avoit mené prisonnier fist vestir robes royales, et lui dist qu'il eust courage de roy, et lui rendit cendres du corps de son pere en ung vaissel d'or (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 56).
15
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     CHALLENGE     
II. -

"Épreuve, compétition" : ...tant monta cel estrif qu'ilz se misrent au jugement de leur chevetaine que celui d'eulx qui mieulx se seroit porté en la bataille auroit ung certain pris d'onneur qui lui seroit donné. Et pour celle calenge le firent tant bien par envie tous l'ung de l'autre qu'ilz gaignerent une forte et tresdifficile bataille. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 132).

16
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     CHARPENTIER     
"Charpentier" : Car maçons, charpentiers et tous les aultres ouvriers de quelconque mestier euvrent aprés les enseignemens des sciences. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 196).
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     CHÂTIER     
B. -

"Se corriger, s'amender" : ...se l'enfant du prince mesprent il le doit courrigier en lui disant que ce n'est mie estat du prince d'ainsi faire, et que s'il ne se chastie il encourra honte et blasme (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 11).

18
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     CHEVALERIE     
I. -

"Chevalerie, institution militaire propre à la noblesse féodale" : Et pour ce dit Valere que discipline de chevalerie, c'est assavoir rigle et ordre gardee tele qu'il lui appartient, fut le souverain honneur et ferme fondement de l'empire de Romme (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 114).

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     CHEVETAINE1          CHEVETAINE2     
"Chef, capitaine" : De celle eschele chevetaine Volt estre Hector (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 76). ...a loy de vaillant chevetaine, quant elle sceut que Cirus estoit ja entrez bien avant en sa terre (...) fist armer toutes ses damoyselles et par moult belle ordenance les mist en diverses embusches (CHR. PIZ., Cité dames C., c.1404-1407, 684-685). Ung aultre chevalier Rommain qui estoit chievetaine des gens d'armes avoient les Rommains envoyé a tout une compaignie de chevaliers au secours de ung de leurs princes qui menoit guerre au pays de Perse. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 132).
20
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     CHOITE     
"Chute" : Aprés vient le .IIIe. estat du peuple qui sont les gens de mestier et les laboureurs des terres, lesquelz nous prenons pour la darraine partie du corps de la policie qui sont comme les jambes et les piés dit encore Plutarque que par souveraine cure on les doit garder qu'ilz ne hurtent de aucun empechement, pour ce que de leur hurt pourroit venir au corps trop pereilleuse cheoite. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 194-195).
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     CHOSETTE     
[Dimin. de chose] "Menue chose, bricole, babiole" : A ceste noble bonne dame meismement les petites femmes de village (...) lui aporteront aucunes fois de leurs petiz presens comme fruis et autres choses, et elle les fera venir vers elle et les vouldra veoir, recevra joyeusement leurs chosetes, et de pou de chose fera grant conte et grant feste (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 88). ...si lui doit faire le maistre plaisir par lui donner aucunes chosettes qui plaisent aux enfans et lui dire aucunesfoys par bonne maniere des contes enfantibles d'aucune trufe pour le faire rire (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 8).
22
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     CITOYEN     
.

"Bourgeois bénéficiant d'un statut social et économique privilégié" : Bourgois sont ceulx qui sont de nacion ancienne en lignages es cités et nom propre, surnom et armes antiques, et sont les principaulx demourans et habitans es villes rentés et herités des maisons et des manoirs, de quoy ilz se vivent purement ; et les appellent les livres qui parlent d'eulx citoiens. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 183).

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     CLOP     
"Boiteux, écloppé" : Et pour ce que icellui estoit clop et boisteux, le commencerent les aultres moult a raprouver et dire qu'il aloit faire. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 131-132).
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     COMMUN     
"Peuple" : Ces gens cy se doivent entremettre des faitz et besoingnes des cités dont ilz sont que toutes choses qui apertiennent a la marchandise et au fait du commun soient bien gouvernees. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 184).
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     COMPASSIONNABLEMENT     
"Avec humanité, avec compassion" : Mais ce doit estre fait compassionablement et par discrecion et au moins chargier les povres qu'on peut ne prendre plus que necessité pour emploier es aultres superfluz usaiges plus que en la guerre ou en ce pour quoy on l'assiet. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 31).
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     CONSPIRATION     
"Conspiration, action commune concertée, mouvement de gens coalisés" : La cause si est pour ce que teles conspiracions ou machinacions de commun revertissent tous jours en prejudice a ceulx qui ont que perdre. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 184). ...delaissié mon joyeux chant au premier encommencié et continué jusques en fin de la premiere partie de cestui volume pour ce que matiere de paix (...) m'estoit faillie par l'occasion de gent mauconseilliéz et d'iceulx populaires et vile gent par cui conjuraison et conspiracion le bien de paix a esté puis troublé. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 90). Item, et comme oysiveté soit cause souvent avient d'induire jeunesce à mains maulx faire et folles conspiracions, que certaines gens fussent establis par belle justice pour tousjours encerchier et prendre garde que aucun desroy ne fust machiné en ville, et que telz folatres gallans oyseux qui vont ça et là ou par ces tavernes sans riens faire ne leur fust plus souffert, ains bien enquis fussent de quoy servent et que vont faisant mis en prison s'ilz ne vont à leurs mestiers s'il est jour ouvrier. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 137).
27
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     CONVALESCENCE     
II. -

Au fig. : Si avons cause d'esperer, à l'aide de Dieu, et n'est point de doubte, France estre continuée en bonne convalescence et prosperité (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 179). ...pour ce tout ainsi que les hommes prudens lesquelz sont curieux de leur santé veulent avoir le conseil des medecins, posé qu'ilz ne sentent nulle molesté de maladie, mais a celle fin qu'ilz puissent vivre en convalescence, leur plaist avoir regimine de preservacion de santé. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 171-172). Autre derrision ne mocquerie n'est devant ta face, fors seulement pechié, que tu hes, laquelle mocquerie est tant encharnee en moy que la santé et convalescence de ignoscence ne me peut aprocher. (CHR. PIZ., Psaumes allég. R., 1409, 97).

28
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     CONVERSATION     
"Vie en société, situation de gens qui vivent ensemble" : ...car cruaulté, ce dit il, est une disposicion repugnante a conversacion civile, a laquele civilité homme est natulment enclin (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 97).
29
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     CORPULENCE     
"Taille, corpulence" : ...et dit que tantost qu'ilz estoient tant parcreus qu'ilz puissent souffrir aucune peine ilz les ostoient d'entour les meres et leur faisoient exerciter peine et travaulx selon leurs aages et corpulences (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 104-105).
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     CORRIGER     
II. -

Corriger qqn. "Corriger, réprimander qqn" : Toutesfoys couvient a l'enfant du prince aultre maniere de faire craindre que par grandes bateüres, car par trop aspre voie de courrigier icellui enfant qui est nourri es delices et qui ja sent la grandeur de seigneurie par l'onneur que on lui fait en pourroit en lieu de corection concevoir indignacion, tant aux lettres comme mesmement au maistre, laquele chose seroit a l'empirement de sa discipline et au peril du maistre et peut estre a la santé de l'enfant lequel est delicatif et souef nourri. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 6-7).

31
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     CUEILLIR     
I. -

"Récolter" : Et au propos qui devant est dit des nobles Rommains qui estoient mescreans et payens et toutesfoys tant bien se gouvernoient que ce nous doit estre exemple, dit Valere que tele estoit la loy de Romme laquele fut ordonnee a fin que on entendist a emploier les revenues de ce que on cueilloit pour la guerre seulement (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 33).

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     DÉLICATIF     
I. -

[En parlant d'une pers.] "Délicat, fragile" : Toutesfoys couvient a l'enfant du prince aultre maniere de faire craindre que par grandes bateüres, car par trop aspre voie de courrigier icellui enfant qui est nourri es delices et qui ja sent la grandeur de seigneurie par l'onneur que on lui fait en pourroit en lieu de corection concevoir indignacion, tant aux lettres comme mesmement au maistre, laquele chose seroit a l'empirement de sa discipline et au peril du maistre et peut estre a la santé de l'enfant lequel est delicatif et souef nourri. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 6-7).

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     DÉPOUILLE     
"Vêtements, armes pris à l'ennemi sur le champ de bataille, dépouilles" : ...aux corps De ses amis ardoir en cendre Et aux grans despoilles entendre Veult ainçoiz (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 216). Item, il apporta .XXX. despoulles d'ennemis qu'il avoit vaincus, c'est a dire, leurs armeures par noblesse ou leurs escus ou tunicles, ainsi que par aventure estoit la coustume de lors en signe de grande et pleine victoire (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 123).
34
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     DIFFÉRER     
I. -

Empl. trans. "Distinguer" : Et combien que une mesmes vertu soit propice et necessaire, tant aux simples et nobles chevaliers et toutes gens comme aux princes, toutesfoys pour ce que l'estat se differe en maniere de vivre et de conversacion et diverses euvres, couvient aucunement differer la matiere. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 103).

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     DISCIPLINE     
"Discipline" : Arismetique est discipline De numbres (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 114). ...plus que devant par tres grant couraige prist en viguereuse force a gouverner et seigneurir les royaumes et terres que son mary et elle avoyent (...) lesquelz royaumes et terres elle garda moult notablement et par grant discipline de chevallerie. (CHR. PIZ., Cité dames C., c.1404-1407, 677-678). Et pour ce dit Valere que discipline de chevalerie, c'est assavoir rigle et ordre gardee tele qu'il lui appartient, fut le souverain honneur et ferme fondement de l'empire de Romme (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 114).
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     DONNEUR     
"Bienfaiteur, donateur, celui qui donne qqc." : ...et doit considerer le prince ou le donneur a qui et pour quoy donne le don (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 45).
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     DÛMENT     
"Dûment" : Cesthui bon prince comme vicaire de Dieu en terre prendra garde par grant ceur au fait de l'eglise a celle fin que son createur puist estre servi deuement si comme il est raison (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 17).
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     ÉCUELLE     
"Écuelle" : ...Marcus Turnius, qui estoit par sainte rigle de atemprance miroyr trescler et trespoly de vertu voult que les messaigiers de Samites veissent queles viandes il soupoit et en quel estat quant il seoit sur une fourme au feu et estoit servi de petit mes et en escuelles de boys. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 37). ...gobelés de terre, escuelles de bois grandes et petites à foison (CHR. PIZ., Fais armes cheval., 1410, 52 r°).
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     ÉDIFICE     
II. -

"Édification" : ...comme la matiere ne me semblast pas moult plaisant a gent qui ne se delittent en mesdit, ne aussi de nul prouffit a aucun ediffice de vertu et de meurs (...) le laissay pour entendre a plus hault estude et de plus grant utilité. (CHR. PIZ., Cité dames C., c.1404-1407, 617). Si te rementeuray a mon povoir en edefice des bonnes meurs en parlant premierement a l'industrie et regle de vivre de nos majeurs. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 2).

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     ÉDIT     
"Édit" : Cel edit fist partout noncier. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 181). ...pour ce fera ung edit par toute sa terre par lequel edit il deffendera sur peine de grande pugnicion que nul ne jure detestablement ne maugree ne renie son createur. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 21-22).
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     ENFANTIBLE     
"Qui convient aux enfants, destiné aux enfants" : ...si lui doit faire le maistre plaisir par lui donner aucunes chosettes qui plaisent aux enfans et lui dire aucunesfoys par bonne maniere des contes enfantibles d'aucune trufe pour le faire rire (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 8).
42
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     ENFREINDRE     
"Enfreindre, transgresser, contrevenir à" : A ce propos que le roy Charles amast science et l'estude, bien le moustroit à sa tres amée fille l'Université des clers de Paris, à laquelle gardoit entierement les previleges et les franchises, et plus encore lui en donnoit, et ne souffrist que ilz leur fussent enfrains. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 46). En ces cas par especial, sans enfraindre la loy peut le bon prince prendre nouvelle subside et oultre son naturel demaine sur ses subgetz. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 31).
43
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     ESCHARSETÉ     
"Mesquinerie, avarice" : Derechief compte Bocace ou dit Livre des cent nouvelles que en la cité de Messine en Ytallie ot une jeune fille nommee Lisabet, laquelle trois freres qu'elle avoit par leur escharcete retardoyent de la marier (CHR. PIZ., Cité dames C., c.1404-1407, 948). Car se c'est merité, le prince doit bien regarder que le don soit tel qu'il ne puisse estre blasmé de nulle chetiveté ou escarsete, si doit estre fait tousjours sur le large selon le merite. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 45-46).
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     ÉTABLE     
II. -

"Écurie" : Li cheval trayent des estables (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 203). Helas, et on ne depose mie maintenant ceulx qui es eglises ne font pas tant seulement leurs assemblees et parlemens, mais en font ordes estables a chevaulx. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 21).

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     EXPRÈS     
"Formel, absolu" : Pour ce que aimer Dieu nous est commandement expres (...) ont moult loable coustume les princes de France plus qu'ilz n'ont communement aultre part de faire aprendre a leurs enfans a oyr messe et a dire leurs heures. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 5).
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     FONDE1          FONDE2     
"Fronde" : Et avant eulx tout abatoient De karreaulx, de trait ou de fondes (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 179). Et lui et les siens qui s'estoient rendus furent mis avec les fondeeurs, qui estoient garsons et gens a pié de nul pris qui tiroient de fondes. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 115).
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     FONDEUR1          FONDEUR2          FONDEUR3     
"Soldat armé d'une fronde" : Et lui et les siens qui s'estoient rendus furent mis avec les fondeeurs, qui estoient garsons et gens a pié de nul pris qui tiroient de fondes. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 115).
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     FORTIFIER     
II. -

"Réconforter, fortifier" : ...car les delicatives viandes plus tost se corrompent que les aultres, selon Aristote. Et n'en fortifient mie tant les membres de l'omme comme font les aultres grosses viandes. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 106).

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     FRIANDISE     
"Chose appétissante" : Si ne les nourrissoient pas des friandises ne mignotement vestus a la guise de pluseurs, mais des grosses viandes. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 105).
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     GOURD     
"Lourd, lent, engourdi" : Mais, non obstant soit il bien lourt, Sachiés de vray qu'il n'est pas gourt A tost aler, mais si muable Que ce semble estre un droit dyable (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 71). ...aussi est bien fait que aucunesfoys il exercite son corps en aucun labeur et travaille en aucuns jeux (...) mais que ce soit sans trop et que mesure y soit gardee a celle fin qu'il ne s'avachisse trop et deviengne trop pesant et gourt par trop de repos et qu'il n'assamble superflues humeurs. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 13).
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     GRAMMAIRE     
II. -

"Leçon de grammaire" : Et quant l'enfant vient a sa gramaire adonc le maistre doit commencier a user ung peu de plus subtiles paroles et sa doctrine selonc ce qu'il voit l'entendement de l'enfant abile a les concevoir (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 8).

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     GROS     
B. -

Les gros. "Les personnages importants, les personnages riches, importantes" : Et pour ce que le menu peuple n'a mie communement grande prudence en parole, mesmes en fait qui touche policie, dont ne se doivent mesler des ordonnances d'icelle establies par les princes, doivent prendre garde les bourgoys et les gros que pour chose qui en soit faicte le commun ne s'en empeche ne n'en face aucune conspiracion mauvaise contre le prince ou le conseil. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 184).

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     GUERDONNEUR     
"Celui qui offre, qui donne" : Si n'estima mie Daire le pris du don, mais la liberalité du donneur et la puissance du guerdonneur. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 47).
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     MESURE     
-

En toute chose il doit y avoir mesure : Tant que, comme en toutes choses il doit avoir mesure, il [[un père très sévère avec son fils]] en faisoit trop et grande rudesse lui monstroit (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 109). Pour che dist on souvent : nuz estats [T. escuz] n'est si grant Que le plain de mesure. (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 425).

Rem. Morawski 567 : De tout et par tout est mesure, 1730 ; Hassell 164, M137.

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     NOUVELLE     
IV. -

Au plur. "Choses extraordinaires, dignes d'intérêt" : Si encontra ung ost de leur gens qui retournoient et lui dirent que les Persans tiroient si druement les sagettes qu'ilz tolloient la veue du soleil. Cellui bon capitaine qui vit bien qu'ilz avoient paour respondit hardiement vous me dites nouvelles car nous nous combaterons plus aise en l'ombre. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 132).

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     PUBLIC     
B. -

"La communauté, la société" : ...et pour ce leur estoit rendu tel loyer que on secouroit a la souffreté de ceulx nobles hommes des biens de la chose publique. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 36).

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     REGIMINE     
[Terme lat. ?] "Conduite à suivre en matière de santé" : ...pour ce tout ainsi que les hommes prudens lesquelz sont curieux de leur santé veulent avoir le conseil des medecins, posé qu'ilz ne sentent nulle molesté de maladie, mais a celle fin qu'ilz puissent vivre en convalescence, leur plaist avoir regimine de preservacion de santé. (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 171-172).
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     SOLDÉE     
-

Gent à soudee(s). "Soldats mercenaires" : Chevaliers en font, les enortent De bien faire, et gent a souldee Pregnent. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 218). Si me semble que les loys donnent assés licence et permettent qu'il le peut faire en aucun cas (...) c'est assavoir pour deffendre sa terre des ennemis s'il assailli de guerre par quoy il lui couviengne tenir gens d'armes a soudees pour la deffense du pays (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 31).

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     VENIR     
Venir à qqc. "En venir à, aborder, entamer qqc." : Et quant l'enfant vient a sa gramaire adonc le maistre doit commencier a user ung peu de plus subtiles paroles et sa doctrine selonc ce qu'il voit l'entendement de l'enfant abile a les concevoir (CHR. PIZ., Corps policie L., 1406-1407, 8).
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